Axe essentiel entre l’Île-de-Nantes et le centre-ville, le Pont Anne-de-Bretagne, se réinvente afin de favoriser les nouveaux usages urbains et la desserte du futur CHU, tout en s’intégrant harmonieusement au paysage nantais. Porté par en groupement par Systra (AME), l’agence d’architectes Barriquand&Frydlender, le Cerema et le cabinet Coudray, ce projet d’ampleur vise à accueillir les mobilités douces et à insérer deux nouvelles lignes de tramway. Des projets qui impliquent l’élargissement du pont, par un nouvel ouvrage à l’ouest et l’abaissement du pont existant, avec des dimensions exceptionnelles entre 52 et 60 m de large. Des travaux qui, sur les conseils de Systra, intègrent un important volet d’écoconception afin de réduire les impacts de construction et l’économie des ressources. Ce projet affiche ainsi plusieurs ambitions :
• une conception optimisée réduisant les impacts,
• la réutilisation des matériaux,
• l’approvisionnement fluvial,
• une logistique réduisant les nuisances et l’impact carbone.
Les propositions du groupement de conception/réalisation porté par GTM Ouest permettent ainsi d’économiser 6 000 tonnes de CO2, notamment grâce au réemploi du pont existant, qui a permis d’éviter la destruction de 4 250 tonnes de béton et 1 300 tonnes d’acier, et à l’approvisionnement du nouveau tablier entièrement préfabriqué par barge depuis l’Italie.
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« Face aux défis climatiques et à l’impératif de réduction des émissions de carbone, SYSTRA accompagne les villes et les territoires vers une mobilité plus durable grâce à son expertise en écoconception. Le pont Anne-de-Bretagne en est une illustration concrète : en intégrant des solutions innovantes et respectueuses de l’environnement, il façonne la ville de demain. La Métropole de Nantes, pionnière dans le développement des transports et l’aménagement urbain durable, est un territoire d’innovation où SYSTRA est fier d’apporter son savoir-faire » - Eric de Balincourt, président de SYSTRA France.
Répondre aux enjeux climatiques
Pensé à l’origine comme un « pont-place », le Pont Anne-de-Bretagne deviendra un « pont-jardin-belvédère ». Une métamorphose qui imposent la création de nouveaux espaces végétalisés sur l’ouvrage (à hauteur de 30 % de la surface) et les berges afin de recréer le lien écologique avec les berges existantes et, à terme, à relier les grands espaces verts de la métropole, mais également à apporter une réponse aux enjeux climatiques de demain, notamment en termes de confort d’usage et de réduction des îlots de chaleur.