Tenue le mercredi 8 novembre dernier à Limonest (69), la 3e édition de la Rencontre régionale de la Route s’articulait autour de la thématique : « La Route au cœur des transitions ! ». Car l’infrastructure routière se trouve confrontée à des défis majeurs. S’il est évident que nous ne pouvons pas « vivre sans elle », elle doit se réinventer : à la fois dans son usage, pour accueillir toutes les mobilités, et notamment les plus décarbonées (transports collectifs, modes doux, autopartage, etc.), et également dans la façon dont elle est construite, grâce aux solutions bas carbone développées par les entreprises.
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La démarche volontariste de la filière inclut des avancées rapides dans la fabrication d’enrobés et de liants, avec l’utilisation de pratiques respectueuses de l’environnement, comme les liants biosourcés et les enrobés recyclés. De plus, l’industrie travaille à décarboner ses techniques de construction et d’entretien en adoptant des méthodes innovantes, telles que les enrobés tièdes et le recyclage en place des chaussées. Ces efforts environnementaux comprennent également la décarbonation des usages, notamment en verdissant des flottes avec des énergies vertes telles que les biocarburants, et en explorant les potentiels de l’électricité et de l’hydrogène comme carburants alternatifs.
Par ailleurs la route doit s’adapter à des usages décarbonés. « Dans l’évolution vers une mobilité plus durable, nos routes doivent être plus sûres pour accueillir différents types de transport, comme les pistes cyclables. De plus, elles doivent être prêtes à accueillir des voitures qui utilisent des énergies différentes, telles que l’électrique. Nos entreprises accompagnent les maîtres d’ouvrage dans le déploiement de bornes de recharge et travaillent à la création de routes spéciales, qui pourront recharger directement les véhicules. En plus de cela, nos routes doivent être prêtes pour des voitures connectées, qui peuvent aider à conduire » ajoute Thierry Morel.