Groupe Géotec mobilise ses équipes sur le périmètre des Aménagements Ferroviaires au Nord de Toulouse pour mener les études géotechniques sur un tronçon stratégique du projet GPSO, entre Toulouse et Castelnau d’Estrétefonds.

Le marché confié par SNCF Réseau à Groupe Géotec vise à préciser au maximum la connaissance géotechnique des sols. L’opération consiste à mesurer la résistance des sols impliqués dans la fondation des 23 ouvrages d’art prévus au tracé et anticiper ainsi les aléas pouvant être rencontrés lors des travaux.

La prestation livrée par Groupe Géotec se décompose en trois lots : la réalisation des reconnaissances géotechniques et hydrogéologiques, l’interprétation des sondages et l’ingénierie de conception des ouvrages, et le diagnostic environnemental des terres excavées. 

​Pour les réaliser les équipes de l’agence Sud-Ouest assurent l’exécution des forages, essais et mesures selon un programme imposé, la fourniture des rapports journaliers et des minutes des forages et essais, le dépouillement des forages et essais avec fourniture d’un compte-rendu factuel (rapport de sondages, synthèse) ainsi que la conception et le dimensionnement des différents ouvrages sous l’angle géotechnique intégrant les calculs de tassement, de soutènements, de fondations...

La mission du groupement dont Groupe Géotec est mandataire, comprend plus spécifiquement 1 925 mètres linéaires de sondages carottés, dont 340 en travaux de nuit ; ou encore 1 762 mètres linéaires de sondages pressiométriques, dont 286 réalisés de nuit. Les sondages sont complétés de tests de perméabilité des sols (essais Matsuo et Lefranc) et par de nombreux piézomètres.

10 ateliers de forage de 2 personnes, 4 techniciens de terrain et 2 ingénieurs se relaient sur site pour sonder les sols dans la zone de 19 kilomètres de tracé de la ligne existante Bordeaux-Sète, situés au nord de Toulouse. 

Sur ce tronçon, l’infrastructure future sera réalisée par extension de la plate-forme existante, ce qui implique pour les équipes de Groupe Géotec d’intervenir pour 20 % environ des opérations sous interruption du trafic ferroviaire, soit 4 heures par nuit.

Le caractère très urbanisé du segment AFNT représente une autre difficulté, de même que la présence de catenaires au-dessus des voies. Éviter de déstabiliser le bâti existant et de troubler la quiétude des riverains représente un objectif permanent des opérateurs, qui adaptent leurs interventions en conséquence.