La nouvelle est tombée : TELT a attribué à Vinci et Eiffage, en groupement avec Spie Batignolles notamment, les deux principaux contrats - estimés à 1,43 et 1,47 milliards d’euros - du tunnel français du Lyon-Turin (soit environ 80 % de sa longueur, précise Les Echos).
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Le lot 2 sera donc réalisé par Vinci Construction Grands Projets (mandataire), avec Dodin Campenon-Bernard, Vinci construction France TP Lyon et WeBuild. Selon Le Dauphiné Libéré, il porte sur le tunnel de base entre Saint-Martin-la-Porte et Villarodin-Bourget. Soit "un linéaire de deux fois 23,1 km, sachant qu’une partie du tube Sud, entre Saint-Martin-la-Porte et La Praz, a déjà été excavée dans le cadre des travaux d’études et de reconnaissance". Ces travaux seront réalisés par trois tunneliers, pour une durée de 65 mois.
Le 3e contrat (évalué à 228 M€ et courant sur 70 mois), qui concerne la partie située entre Saint-Julien-Montdenis et Saint-Martin-la-Portere, revient à un groupement emmené par le Suisse Implenia et incluant NGE. Il portera sur le creusement en méthode traditionnelle de 3 km de galerie dans une zone géologiquement très complexe, écrit Le Dauphiné Libéré.
Le creusement du double tunnel ferroviaire de la partie française (57,5 km) débutera d’ici 2028, ajoute Les Echos. A la fin de l’année, au plus tard début 2022, TELT aura d’ici là attribué le marché de la partie italienne du tunnel (12,5 km), qui s’étend de la frontière jusqu’à Susa, dans le Piémont. Un contrat d’environ un milliard d’euros selon le quotidien.