Depuis le 1er janvier de cette année, les compétences de la MGP se sont étendues à la lutte contre les nuisances sonores. Comme l’explique son président Patrick Ollier : « Pour disposer d’éléments objectifs afin de prioriser son intervention, la métropole a fait appel dès 2017 à l’expertise de Bruitparif, grâce à une convention dédiée. ».
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Selon les résultats, près d’un million de personnes (sur sept millions) seraient hautement gênées par le bruit des transports dans la métropole parisienne et pour près de 7,3 % de la population, c’est le sommeil qui serait perturbé. Didier Gonzales, président de Bruitparif ajoute : « Le bilan établi par Bruitparif montre que plus de 15 % de la population métropolitaine vit dans une zone où le bruit excède les valeurs limites réglementaires. »
Le travail conduit par Bruitparif en partenariat avec la MGP a par ailleurs permis d’identifier les 250 mailles à enjeux prioritaires en termes d’exposition des populations et d’impact social du bruit. Elles se concentrent pour la majorité autour des grandes infrastructures routières (boulevard périphérique, A4, A6, A1, A3, A13, RN13, RN6, RD910, RD907, etc.). Les villes d’Ablon-sur-Seine, de Villeneuve-le-Roi ou de Villeneuve-Saint-Georges sont les plus durement frappées par les impacts sanitaires du bruit, avec une moyenne de 18 mois de vie en bonne santé perdue par leurs habitants.