Construit en 1974, le mur de soutènement, situé avant le viaduc de Gennevilliers, est un ouvrage en remblai renforcé par des armatures métalliques, dont la structure est indépendante. En d’autres termes, l’ouvrage n’a pas pour fonction de porter le viaduc (ce sont les missions des piles du viaduc) et ce dernier n’est donc en tant que tel pas fragilisé. Toutefois, il est concerné par les mêmes mesures de circulation.
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Par ailleurs, les résultats de ces enquêtes ont contribué à affiner et confirmer les principales modalités techniques de réparation définitive de l’ouvrage. Une procédure de consultation des entreprises a été lancée en ce sens, en recourant à toutes les possibilités ouvertes par la réglementation des marchés publics pour accélérer les délais, tout en assurant aux entreprises candidates les moyens et délais d’une étude technique sérieuse. Le choix des entreprises et de la technique de réparation finalement retenue sera dévoilé fin août.
Dès fin septembre, après une période préparatoire du chantier, pourront démarrer les travaux de réparation du remblai et de la chaussée. Particulièrement complexes en raison de la configuration du site difficilement accessible pour des engins de chantier, de la proximité d’une pile du viaduc de Gennevilliers et d’une mise en œuvre sous circulation routière, ils pourraient durer jusqu’à début 2019.
La sécurisation du site en contrebas de l’autoroute sera achevée avec le confinement par « béton projeté » de la partie découverte du mur de soutènement. Pendant toute la période du chantier, une surveillance permanente de l’ouvrage sera assurée au moyen de capteurs visant à détecter toute évolution éventuelle de la structure du remblai.