Construite en 1973, la centrale de Zion s’inscrit dans le réseau de Commonwealth Edison. Conçue pour alimenter la métropole de Chicago, elle est arrêtée en février 1997 suite à un incident au niveau du réacteur 1. En 1998, ComEd, qui aurait dû investir 435 M$ pour relancer le réacteur 1, et doter de nouvelles barres le réacteur 2 (arrêté lui aussi à la suite de l’incident), prend la décision de cesser définitivement la production d’électricité.
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Le démantèlement a débuté en 1998 avec le retrait du combustible nucléaire des réacteurs et la mise en sécurité des barres d’uranium. Les opérations de décontamination et de démolition des structures ont pris le relais en 2011 et sont estimées à 1 milliard de dollars. Les interventions, essentiellement mécaniques, ont été confiées à Manafort Brothers. L’entreprise a commencé avec le bâtiment qui contenait les turbines et les générateurs et a poursuivi avec l’intérieur des deux tours dévolues aux réacteurs 1 et 2. Puis ce fut le tour du grand édifice qui renfermait les appareillages situés entre les deux tours.
Tours dont la démolition débutera à l’automne 2017. Elle sera le théâtre d’un déploiement de brise-roches Indeco, soutenus par une pince et une cisaille de la même marque. Sur le chantier, interviendront deux HP 25000 d’un poids de 11 t montés sur pelles de 60 à 140 t, trois HP 13001 d’un poids de 5 t pour pelles de 39 à 80 t et un HP 8000 d’un poids de 4 t pour des pelles de 32 à 63 t complétés d’une cisaille ISS 30/50 et d’une pince IRP 1250. Les équipements participeront à la production de 113 000 t de gravats.