L’association Eurosud Transport réunissait le 10 octobre dernier à Paris à l’occasion d’un colloque l’ensemble des élus du sud-ouest décidés à faire évoluer le réseau de la LGV Bordeaux-Toulouse.
"Oui à la construction de la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse avant 2030, mais n’oublions pas les connexions Bordeaux-Espagne et Montpellier-Perpignan", a ainsi débuté le président de l’association Jean-Louis Chauzy. Une position partagée par les élus de Midi-Pyrénées, d’Aquitaine et de Languedoc-Roussillon qui souhaitent voir la LGV Bordeaux-Toulouse se déployer plus largement. Refusant d’accepter un dossier "bloqué", les élus se sont mis d’accord pour "préparer le coup d’après" avec le lancement d’un calendrier permettant la continuité des travaux. "Ni Bordeaux ni Toulouse n’ont vocation à être des voies de garage", a ajouté Jean-Louis Chauzy qui, à l’issue du colloque, a officiellement demandé un rendez-vous au gouvernement, rapporte Objectif News.