En attendant l’arbitrage que doit rendre la Commission Mobilité 21, un colloque est organisé le 13 novembre prochain à Toulouse afin de déterminer les impacts de la LGV Bordeaux-Toulouse sur l’économie du sud-ouest européen.
Le colloque réunira les acteurs économiques et politiques de Midi-Pyrénées, Aquitaine et Languedoc-Roussillon qui échangeront sur les impacts de la LGV sur l’économie du sud ouest mais aussi sur les conséquences de l’arrivée de la ligne à grande vitesse dans d’autres métropoles françaises. Jean-Louis Chauzy, président du Conseil économique, social et environnemental de Midi-Pyrénées en profitera pour plaider le prolongement de la LGV jusqu’à Narbonne. "Cela n’aurait pas de sens que Toulouse, 4e ville française, soit un cul de sac. C’est ce combat pour l’interconnexion qui nous rend crédible", affirme-t-il à nos confrères d’Objectifnews.com. Le prolongement aurait pour avantage de faciliter un rapprochement avec Barcelone au sud et l’Italie à l’est.
Du côté de la Fédération régionale des travaux publics, on se réjouit. "La liaison Bordeaux-Toulouse, c’est 4 Md€, Toulouse-Narbonne, c’est 3 Md€. Ce sont des chantiers énormes. En France, nous avons besoin de projets d’entretien du patrimoine et de grands projets structurants. Et cela en fait partie", approuve Bruno Cavagné, le président de la FRTP de Midi-Pyrénées.