Le dernier contrôle de sécurité mené par l’Union Européenne révèle que les 19 centrales nucléaires françaises présentent des défaillances d’incidences variables, mais que cela ne nécessite pas pour autant une fermeture.
L’Agence de sureté nucléaire (ASN) et la commission d’enquête européenne recommandent des travaux et des aménagements afin d’augmenter, au-delà des marges actuelles, leur robustesse face à des situations catastrophiques. Pour les 58 réacteurs français, le coût de la remise à niveau de ces installations serait de 5,6 milliards d’euros sur 14 ans. Pour continuer l’exploitation de l’énergie atomique jusqu’à la fin de vie des réacteurs, soixante ans, l’ASN prévoit un investissement allant de 40 à 50 milliards d’euros.