Dans la foulée de la publication d’un rapport révisant à la hausse les coûts de réalisation du Grand Paris Express, le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, monte au créneau pour soutenir le projet.
Alors que le document remis à la ministre de l’égalité des territoires et du logement, Cécile Duflot, identifie une hausse de 10 milliards des coûts des travaux de l’infrastructure de transport francilienne, Patrick Devedjian, ne se démobilise pas et rappelle que le projet a fait l’objet d’un accord politique unanime.
Inquiet de l’évolution du dossier, l’élu souligne notamment que les tronçons Noisy-Champs et Nanterre-Pleyel sont proposés en première phase, mais seulement en 2020. Il déplore également que dans le scénario 2 privilégié par le rapport, le tronçon Sèvres-Nanterre serait repoussé en 4ème phase, donc au mieux en 2029. "Les transports en Ile-de-France ont un retard qu’il est impératif de rattraper. Pour les Hauts-de-Seine, Eole est une priorité tout comme les partie Sud et Ouest de la ligne rouge", résume M. Devedjian avant de stigmatiser plus largement la politique du pouvoir exécutif. "Le Gouvernement qui multiplie les dépenses de fonctionnement ne cesse de réduire les investissements. Ce n’est pas comme cela que la crise sera surmontée".