Patrick Bernasconi, président de la FNTP – Fédération nationale des travaux publics – envisage un chiffre d’affaires de 40,3 Md€ en 2012, soit une quasi stagnation de l’activité par rapport à 2011… "si l’Etat met en place les financements qui empêcheront le blocage de l’économie des travaux publics."
Selon Patrick Bernasconi, "seuls les grands opérateurs vont soutenir l’activité avec le démarrage de grands projets de LGV, la montée en puissance des chantiers de transports en commun en site propre et la poursuite de travaux dans les concessions autoroutières. En revanche le comportement de l’Etat comme celui du secteur privé pénaliseront l’activité des 12 prochains mois." De fait, les grands travaux d’infrastructures devraient augmenter de 5% en 2012. Mais les crédits d’Etat pour le développement des infrastructures routières vont chuter de 16%, à 754 M€ ; tandis que les crédits d’entretien de ces infrastructures, malgré une hausse de 27% à 169 M€, sont toujours bien loin des 278 M€ débloqués en 2008. De son côté, le budget de l’Afitf va chuter de 11%, à 2 Md€. Quant au secteur privé, il devrait connaitre un repli de 4%.
Selon Patrick Bernasconi, "seuls les grands opérateurs vont soutenir l’activité avec le démarrage de grands projets de LGV, la montée en puissance des chantiers de transports en commun en site propre et la poursuite de travaux dans les concessions autoroutières. En revanche le comportement de l’Etat comme celui du secteur privé pénaliseront l’activité des 12 prochains mois." De fait, les grands travaux d’infrastructures devraient augmenter de 5% en 2012. Mais les crédits d’Etat pour le développement des infrastructures routières vont chuter de 16%, à 754 M€ ; tandis que les crédits d’entretien de ces infrastructures, malgré une hausse de 27% à 169 M€, sont toujours bien loin des 278 M€ débloqués en 2008. De son côté, le budget de l’Afitf va chuter de 11%, à 2 Md€. Quant au secteur privé, il devrait connaitre un repli de 4%.