En pleine reconstruction politique, la Libye aura également bientôt besoin de nouvelles infrastructures (routes, aéroports, etc.). Les trois majors français du BTP (Vinci, Bouygues et Eiffage) pourraient se montrer intéressés.
Vinci, qui a déjà construit l’aéroport de Tripoli, semble le mieux placé. C’est en tout cas ce que note les experts de CM-CIC Securities qui indiquent que les "opportunités ne manqueront pas", notamment dans le nucléaire, le parapétrolier et le ferroviaire. Les analystes estiment que la Libye est aujourd’hui un "véritable eldorado".
Par ailleurs, le cimentier Holcim pourrait bénéficier d’une éventuelle privatisation du secteur. "La demande domestique de ciment sera robuste à long terme, d’autant plus que l’Afrique du Nord sert de poumon d’alimentation des marchés français et européen, handicapés par la réglementation communautaire en matière de quotas d’émission."