Le combat qui oppose le groupe de BTP chinois, Covec, aux sous-traitants polonais intervenant sur le chantier de l’autoroute A2 reliant Varsovie à Berlin pourrait connaître une issue aussi radicale que surprenante.
L’entreprise chinoise pourrait se voir retirer le contrat par l’Etat polonais. Face aux difficultés rencontrées par China Overseas Engineering Group (Covec) pour régler les arriérés de paiement des sous-traitants, le gouvernement polonais suspecte des problèmes de financement. La société chinoise avait remporté le contrat en proposant un prix défiant toute concurrence (52 % inférieur aux prévisions de l’investisseur) avant d’exprimer sa volonté de réduire au maximum le recours à une main d’œuvre et à des sous-traitants locaux.