En 2020, 2 000 km de lignes à grande vitesse (LGV) viendront compléter le réseau existant. Pour mesurer leur rentabilité économique, le think tank français TDIE (Transport, Développement, Intermodalité et Environnement) vient d’annoncer le lancement d’une étude prospective.
TDIE veut ainsi créer un outil pour "disposer dès à présent des éléments permettant de s’orienter vers les décisions les meilleures" alors que, toujours selon l’association, "l’Etat additionne les projets sans s’interroger sur les conséquences financières de leur mise en exploitation." L’étude de TDIE ne se limitera pas au territoire national mais présentera une "vision européenne" du marché ferroviaire de grande vitesse. Elle veillera également à proposer "une analyse des paramètres actuels et futurs du réseau à grande vitesse, globalement et par ligne." Par ailleurs, TDIE tient à ce que soit étudiée "l’offre technologique alternative à la grande vitesse, c’est-à-dire les 220-250 km/h." Rappelons que d’ici à 2020, sept nouveaux projets ferroviaires, inscrits dans le cadre du Grenelle de l’environnement et estimés au total à 50 milliards d’euros (hors projet Lyon-Turin), devraient voir le jour en France.