Malgré un contexte économique difficile qui s’est surtout fait sentir au 2e semestre, l’année 2009 reste une bonne année pour SPIE. L’activité se maintient à 3,7 milliards d’euros. Le résultat opérationnel courant de 182,5 millions d’euros, atteint l’objectif fixé. Avec une rentabilité de 4,9 % du CA, SPIE se place parmi les meilleurs de son secteur d’activité.
La structure financière de SPIE s’est encore améliorée en 2009. Avec un besoin en fonds de roulement négatif pour la quatrième année consécutive, le Groupe dégage un cash flow supérieur aux objectifs.
La dette nette du Groupe a fortement diminué avec un ratio dette/EBITDA qui est descendu cette année à 3,2.
En 2009, SPIE a poursuivi ses efforts de développement par croissance externe. Le Groupe a effectué 11 acquisitions représentant 100 millions d’euros de chiffre d’affaires, la principale étant WHS au Royaume-Uni, dans le domaine des installations électriques et d’instrumentation pour le secteur de l’énergie.
L’activité en France résiste mieux que dans les autres pays européens, notamment grâce aux efforts d’investissement des collectivités.
Les relais de croissance dans l’énergie ont été au rendez-vous en 2009 : pétrole-gaz, nucléaire, renouvelable.
Perspectives 2010
Face à une conjoncture économique très incertaine, SPIE demeure confiante dans son modèle d’entreprise fondé sur un portefeuille de contrats récurrents permettant de générer une croissance durable.
Le Groupe affirme son positionnement au sein d’un marché en développement fondé sur une économie plus sobre en énergies, notamment « carbonées ». Par la nature même de ses métiers, SPIE est en première ligne pour apporter des solutions concrètes qui prennent en compte l’augmentation des prix de l’énergie et l’obligation croissante de réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre. SPIE s’engage donc résolument dans l’économie verte et mobilise ses capacités d’innovation pour répondre, sur le long terme, aux défis énergétiques et environnementaux de ses clients.