La FNTP milite pour la création d’un « Commissariat aux infrastructures et aux réseaux durables ».
« Cette instance devrait enfin permettre d’avoir une vision claire et planifiée du schéma de développement des infrastructures en France », relève Patrick Bernasconi, président de la FNTP. « Elle donnerait cohérence et efficacité aux politiques publiques d’investissement dans les réseaux d’infrastructures car pour l’instant nous n’avons aucune vision prospective qui établisse la priorité entre les différents grands projets d’infrastructures. » Ce Commissariat serait doté par le futur Grand Emprunt. « Les moyens financiers de l’agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) sont insuffisants malgré l’éco-taxe sur les poids lourds qui doit être prélevée à partir de 2012. Il faut, en plus, entre 1 et 1,5 milliard d’euros par an, pendant 10 ans, pour boucler les financements et donner de la crédibilité à ces projets », reprend Patrick Bernsaconi. Le coût des infrastructures définies dans le Grenelle de l’environnement est estimé à 97 milliards d’euros d’ici 2020. Aujourd’hui seul le projet de la LGV Est est bouclé. « Il y a urgence à trouver des solutions pour les autres grands chantiers, notamment les LGV Tours-Bordeaux, Le Mans-Rennes, Nîmes-Montpellier et le canal Seine-Nord », conclut le président de la FNTP.