Le bénéfice net a augmenté de 16,3 % à 106,8 M€, grâce à des éléments exceptionnels qui ont généré un résultat de 46 M€.
En dehors de ces éléments, des clôtures anticipées de contrats de cession-location signés entre 1997 et 2001, le bénéfice net du groupe s’est inscrit en repli de 34 %, tandis que son chiffre d’affaires a légèrement progressé de 2,9 %, à 2,243 Md€.
Le bénéfice net du premier semestre « devrait constituer l’essentiel du résultat annuel », comme c’est généralement le cas des entreprises de transport public, a souligné la RATP.
Hors filiales, la RATP a généré un chiffre d’affaires de 2,082 Md€, en hausse de 2 %, malgré un « tassement » de son trafic « imputable à la crise » (- 0,8 % en données brutes).
Ce repli de la fréquentation marque une « inversion de tendance », a relevé le président de la RATP, Pierre Mongin, lors d’une conférence de presse, rappelant que le trafic avait progressé de 9,6 % entre 2004 et 2008. Sans doute grâce au programme anti-voitures de la municipalité Delanoë.
Sur les six premiers mois de l’année, à nombre de jours ouvrables comparables, la fréquentation du métro a crû de 1,2 %, alors que celles du RER (- 2,1 %) et des bus et tramways (- 0,5 %) ont reculé.
« C’est le trajet domicile-travail qui est aujourd’hui le plus concerné par la crise économique et qui est le plus directement impacté. A l’inverse, les autres motifs de déplacement n’ont pas diminué », a souligné M. Mongin.
En outre, la RATP a investi 455 M€, soit une hausse de 39 % par rapport au premier semestre 2008, notamment répartis entre l’augmentation de l’offre de transport (170 M€) et la modernisation des réseaux (224 M€). Sur l’ensemble de l’année 2009, le groupe prévoit un investissement de quelque 1,5 Md€.
Source AFP