Georges Frêche, le double président de la région Languedoc-Roussillon et de l’agglomération montpelliéraine, veut un aéroport international.
Montpellier-Méditerranée est le dixième aéroport français, loin derrière ses voisins Nice, Marseille et Toulouse. Georges Frêche estime que « Montpellier est le mieux placé pour faire un hub au sud de la France, Marseille et Nice ayant des difficultés pour s’étendre et Toulouse étant très chargé avec les vols d’essai d’Airbus ».
Le premier objectif est de porter le trafic de 1,25 million de passagers à 2 millions au plus vite. Trois actions sont envisagées :
• renforcer la desserte par des compagnies low cost ;
• accueillir une compagnie basée à Montpellier afin de développer les liaisons avec les villes situées à plus de 4 heures de TGV. Cette nouvelle compagnie générerait un trafic de 400 000 personnes.
• renforcer les activités connexes à l’aéroport, ce qui représente 1 500 emplois. La Poste investit 40 M€ dans un nouveau centre de tri du courrier, 400 à 500 emplois dans un bâtiment de 22 000 m2. Pomona va mettre en service un centre de distribution pour 100 à 150 employés. Ascis France envisage de s’étendre sur 25 000 m2. Latécoère Services vient de reprendre les activités de Jade Aviation. Et enfin, l’aéroport lance un appel à la concurrence afin de créer un second quartier d’affaires de 35 000 m2, à côté de la future gare TGV.
Dans ces perspectives, Montpellier-Méditerranée vient de se transformer en SA à capitaux publics, 60 % pour l’État, 25 % CCI Montpellier, département de l’Hérault, région, communauté de communes du pays de l’Or et agglomération de Montpellier.
(Source les Échos)