Des centrales au bon endroit
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« Garder Yprema ici »
Trappes est le bon exemple. Si ses débuts furent balbutiants, si les deux premières années il a fallu prospecter, argumenter, convaincre, la centrale située entre la Nationale 10 et la ligne de chemin de fer a rapidement trouvé sa clientèle et accompagne depuis 30 ans le développement de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et du département. Au chantier de la ville nouvelle, s’est ajouté celui du Grand Paris. Puis, récemment les travaux des JO de Paris 2024. Il y a 10 ans, à l’occasion du 20e anniversaire de la centrale de Trappes, dans un livre retraçant deux décennies d’économie circulaire au service du territoire, Robert Cadalbert, alors président de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASQY) disait son attachement à l’outil industriel : « On veut garder Yprema ici », insistait-il.
Seule ombre au tableau, dans un contexte favorable aux activités d’Yprema, la requalification des sites qui tarde et pourrait menacer, sur le long terme, leur pérennité. « Depuis 2012, nous demandons à sortir du statut de déchets. Tous les voyants sont au vert mais nous ne parvenons pas à faire reconnaitre nos activités comme industrielles. Lorsque nous sommes en quête de solutions foncières, elles peuvent ne pas être bienvenues car elles sont jugées sur la matière première, les déchets, et pas sur le produit fini, valorisé", analyse Claude Prigent.
Les chiffres du site de Trappes
1992 : mise en service de la centrale de recyclage
6 salariés
60 000 tonnes de déconstruction du BTP réceptionnées en 2021
59 000 tonnes de matériaux recyclés en 2021 utilisées sur des chantiers de proximité