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Une stratégie pour l’eau à l’IFAT 2020

Par la rédaction. Publié le 9 janvier 2020.
Une stratégie pour l’eau à l’IFAT 2020
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IFAT 2020 fera la part belle aux technologies de l’eau et des eaux usées. En plus des processus traditionnels de traitement, de distribution et de dépollution, l’industrie doit relever d’autres défis, du changement climatique, aux micropolluants, en passant par la transition numérique.
 
Les volumes d’eau potable "propres" sont un bien mondial précieux, et doivent par conséquent être protégés. Même les pays riches en eau, et dotés de belles infrastructures comme l’Allemagne, sont confrontés à des défis de taille : résidus de produits pharmaceutiques, polluants phytosanitaires, biocides et autres produits chimiques...
 
Sur le plan technique, il est possible d’éliminer certains de ses substances dans les stations d’épuration, par exemple par ozonation ou adsorption sur charbon actif. Cela nécessite cependant la modification ou l’ajout d’étapes de purification. "Ces mesures ouvrent à des investissements et sont coûteuses à la fois en énergie, en matériaux et en personnel", souligne Uli Paetzel, président de l’Association allemande pour l’eau, les eaux usées et les déchets (DWA).
 
L’introduction d’une 4e étape de purification en bout de chaîne n’est pas du goût de la fédération qui soutient que l’eau potable doit être obtenue au travers de procédés de traitement simples et quasi naturels. "Les mesures de précaution visant à garantir que les micropolluants ne pénètrent pas du tout dans le cycle de l’eau, mais sont confinés à la source, sont d’une importance capitale pour la sécurité de l’approvisionnement en eau potable", rappelle pour sa part Gerald Linke, président du conseil d’administration de la Association allemande technique et scientifique pour le gaz et l’eau (DVGW).
 
Les substances indésirables dans les eaux comprennent également les particules de plastique. Selon la DWA, aujourd’hui, les usines de traitement des eaux usées éliminent plus de 95 % de la charge microplastique entrant en station mais ne les éliminent pas complètement. Par conséquent, le rejet dans les eaux doit idéalement être évité à la source. Sur le marché, on a récemment vu arriver un système de filtre qui retient les microplastiques dans les terrains de gazon artificiel.
 
Ces zones sportives, réparties dans le monde entier, sont considérées comme une source importante de libération de microplastiques. Un terrain en gazon synthétique libère 250 à 300 kg par an. Avec ce nouveau système, les particules s’accumulent sur la surface du filtre sous forme de gâteau de filtration qui est décollé et éliminé tous les trois à cinq ans.
 
En Allemagne, l’approvisionnement global en eau est inégalement réparti dans les régions. Selon l’Agence fédérale de l’environnement, il n’y a pas de stress hydrique en Allemagne, mais les étés secs et chauds de 2018 et 2019 ont déjà entraîné des goulots d’étranglement locaux. Si les prévisions climatiques qui prédisent une disponibilité moindre de l’eau dans presque toutes les régions de l’Allemagne au cours des prochaines décennies sont correctes, le pays devra s’organiser.

Le gouvernement planche d’ailleurs sur des initiatives concrètes pour un approvisionnement fiable en eau. Cela comprend un renforcement du réseau de fournisseurs ainsi que la garantie que l’approvisionnement en eau potable est prioritaire sur les autres utilisations de l’eau. Une autre approche consiste à utiliser l’eau extraite le plus efficacement possible.

En Allemagne, le refroidissement des eaux industrielles rejetées par les centrales électriques et les entreprises industrielles est un vrai sujet d’étude pour le développement de solutions technologiques. Pour protéger les eaux de surface et les eaux souterraines, le recyclage des eaux industrielles - qui est pratiqué depuis longtemps dans l’agriculture du sud de l’Europe - est également à l’étude.

L’approvisionnement en eau potable et l’évacuation des eaux usées font partie de l’infrastructure dite critique et donc soumise à des exigences particulières en matière de sécurité informatique. À terme, une interruption, une dégradation ou même une défaillance due à une cyberattaque ou à un incident informatique peut entraîner des perturbations. Une norme de sécurité informatique pour l’industrie de l’eau a donc été mise en place en août 2017.
 
"En plus de mettre en œuvre des mesures de gestion des risques, les exploitants d’usines ont depuis investi massivement pour rendre leurs systèmes informatiques plus robustes contre les cyberattaques. Non seulement le logiciel mais aussi le matériel ont été améliorés, par exemple, le contrôle des processus a été renouvelé et les réseaux informatiques réorganisés", rapporte le président de la DWA, Uli Paetzel.
 
 
 
 
 
Crédit photo : IFAT
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