Seuls 35 % des répondants affirment se sentir pleinement en sécurité sur leur chantier. Le travail en hauteur, les chutes d’objets et l’utilisation d’équipements défectueux sont identifiés comme les principaux dangers. Plus de la moitié des professionnels déclarent avoir été victimes d’un à cinq accidents au cours de leur carrière, et près de 200 personnes en ont subi plus de dix.
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Pour Adrien Piriou, directeur chez Milwaukee, cette tendance souligne un manque de solutions adaptées et un déficit de formation : « Les EPI sont conçus et testés pour une utilisation spécifique. Les modifier revient à en annuler la certification. » Moins de la moitié des travailleurs interrogés déclarent avoir reçu une formation approfondie à ce sujet.
Face à ces constats, les priorités sont claires : fournir des outils plus sûrs (54 %), des EPI de meilleure qualité (48 %) et renforcer les formations (42 %). L’objectif, selon Milwaukee, est d’impulser un changement culturel dans l’industrie, en privilégiant la sécurité à la rentabilité immédiate. Une condition essentielle pour bâtir un avenir plus sûr sur les chantiers européens.