L’assainissement non collectif est un mode d’épuration à part entière qui désigne tout système d’assainissement effectuant la collecte, le prétraitement, le traitement, l’infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des habitations non raccordées au réseau public d’assainissement. Mal conçues ou mal exploitées, les installations peuvent engendrer de graves nuisances environnementales et des risques sanitaires.

Les conséquences ?

Le débordement de la fosse et les remontées d’effluents par les appareils sanitaires ; des problèmes de salubrité, de pollution des eaux de surface ou souterraines ; l’apparition d’odeurs nauséabondes ou de résurgences d’effluents plus ou moins pollués ; la dégradation du béton des fosses septiques.

Les principales causes ?
 
La mauvaise évacuation des eaux – qui agit directement sur la pollution des sols – est souvent le résultat d’une inadaptation de la solution retenue pour l’épandage, par rapport au sol. Les tranchées filtrantes à faible profondeur, habituellement employées, nécessitent un sol avec une perméabilité optimale afin d’épurer les eaux et les évacuer.
Les odeurs nauséabondes sont la marque d’une insuffisance ou absence totale de ventilation de la fosse septique toutes eaux (accumulation d’hydrogène sulfuré H2S généré lors de la fermentation liée au prétraitement des eaux usées). Ce défaut de ventilation peut entraîner aussi la dégradation du béton des fosses septiques (attaque du béton par l’acide sulfurique).
 
Les bonnes pratiques ?
 
Faire vérifier l’aptitude des sols à l’assainissement par un bureau d’études spécialisé, faire procéder à une analyse de sol par sondages pédologiques et à un test de percolation ; prévoir la ventilation de l’installation de prétraitement (fosse toutes eaux) selon le NF DTU 64.1 ; entretenir et maintenir les ouvrages.
 
Pour en savoir plus : https://qualiteconstruction.com/fiche/assainissement-non-collectif/