Présent sur cinq lots du GPE (T2A et T2B ; GC01, GC03 et GC04 de la ligne 14), le cimentier LafargeHolcim a du relever les défis de ces chantiers hors normes pour déployer sa capacité à livrer une grande quantité de béton de haute qualité dans des délais souvent très serrés. Recrutements (30 personnes ont été recrutées spécialement pour ces chantiers), mise en place de logistiques d’approvisionnement, partenariats avec les fournisseurs, … rien n’a été laissé au hasard pour s’adapter à ce qui constitue actuellement le plus grand projet d’infrastructure en Europe.
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Pour tenir le calendrier ambitieux du projet, LafargeHolcim a ajouté quatre centrales mobiles de béton prêt à l’emploi à son réseau parisien existant, offrant une production moyenne de 300 m3 par heure spécialement pour le GPE. De plus, l’industriel enlèvera et traitera au moins 3 millions de tonnes de terre issues des chantiers, puis utilisera les matériaux excavés pour réaménager ses carrières voisines. Pour le transport de ces terres excavées, comme pour l’approvisionnement en granulats provenant de carrières situées dans la vallée de la Seine, LafargeHolcim utilisera des barges sur la Seine. Cette solution est plus efficace et durable que la route car un convoi de deux barges transporte l’équivalent de 220 camions. « Avec ce système, nous relevons ainsi un vrai défi, celui du transport de grandes quantités de matériaux à travers une zone urbaine de plus de sept millions d’habitants », précise Thierry Flandre, Directeur de l’agence Béton Ile-de-France de LafargeHolcim.
Des études poussées sur les bétons
Le laboratoire central et le laboratoire Ile-de-France de LafargeHolcim ont travaillé durant neuf mois sur les bétons avec des essais pointus pour répondre aux nombreuses spécifications rencontrées sur les différents chantiers du GPE.
Du travail sur le GPE pour les 15 prochaines années
L’entreprise enregistre +10% de sa production sur le GPE, avec un chiffre d’affaires d’environ 90 millions d’euros sur les 4 à 5 dernières années. Si les premières gares verront le jour autour de 2030, de nombreux projets périphériques de logements et d’aménagements fleuriront au cours des 15 prochaines années.
