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Miss Ile-de-France 2019 : « Une fascination pour les bâtiments »

PUBLIÉ LE 6 FÉVRIER 2020
PROPOS RECUEILLIS PAR JULIA TORTORICI
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Miss Ile-de-France 2019 : « Une fascination pour les bâtiments »
Evelyne de Larichaudy n’est pas passée inaperçue au concours Miss France 2019… pour qui travaille dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. Cette jeune femme de 23 ans est en effet salariée chez Vinci Construction France, au sein de la filiale Dumez Ile-de-France pour laquelle elle oeuvre en tant qu’ingénieur d’études de prix. Portrait d’une professionnelle passionnée caractérisée par une certaine simplicité.

BTP MAG : Comment avez-vous atterri dans le secteur de la construction ?

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Evelyne de Larichaudy : Au lycée, j’avais déjà effectué un stage au sein d’un bureau d’études spécialisé dans le bâtiment. Mon intérêt pour les ouvrages en général et ce qu’ils renferment de mystères m’a poursuivi jusqu’en prépa où j’ai décidé par la suite d’entrer en école d’ingénieurs. J’ai ainsi passé cinq ans à l’ESTP Paris, ce qui m’a permis d’effectuer un stage ouvrier en première année puis un stage de conducteur de travaux en deuxième année. Ma troisième année a été l’occasion de partir aux Etats-Unis, à l’Université de Los Angeles. J’y ai suivi un master “mécanique des structures”. J’ai été promue par l’ESTP en 2018, et ai intégré l’entreprise Dumez Ile-de-France dans la foulée. 

BTP MAG : Qu’est ce qui vous a frappée dans ce milieu ?

E.d.L.: La féminisation croissante des effectifs. Au sein du service Etudes de prix de Dumez Ile-de-France, nous sommes presque à l’équilibre avec les hommes. Le pourcentage se situait plutôt aux alentours de 20 % de femmes lorsque j’étais étudiante à l’ESTP..!

BTP MAG : En quoi consistent vos missions chez Dumez Ile-de-France ? Qu’est ce qui vous attire dans ce métier ?

E.d.L.: En tant qu’ingénieur d’études de prix, je réponds surtout à des appels d’offres de réhabilitation de bureaux, sur les parties “corps d’état architecturaux” et “ clos couvert”. Une fois que nous recevons les plans d’un projet, nous en déterminons le coût et planifions les délais. Chaque lot est étudié de près en sous-traitance. Un DPGF* est alors établi une fois examinées puis comparées les offres. J’ai choisi de m’orienter vers le bâtiment plutot que les TP car ceux-ci sont moins visuels. La façon de concevoir les édifices me fascine. Il est impressionnant de découvrir tout ce qu’il se cache derrière la conception et la réalisation d’ouvrages qui défient le temps.. 

BTP MAG : Qu’est ce qui vous a poussée à participer au concours Miss France ?

E.d.L.: Je n’ai pas du tout pensé à mon métier lorsque j’ai posé ma candidature à ce concours. C’était un rêve d’enfant, qui s’est mué au lycée en attraction pour ce monde des concours de beauté et des défilés. J’ai toujours idéalisé cette compétition Miss France. Etudiante, j’ai souhaité me concentrer sur l’obtention de mon diplôme et ce n’est qu’après l’avoir décroché que j’ai pensé qu’il s’agissait là de ma dernière chance d’y participer et de m’amuser. Le comité Miss France a été particulièrement impressionné par mon parcours car rares sont les jeunes femmes déjà en activité professionnelle. Le fait que j’appartienne au secteur du bâtiment est une originalité qu’ils ont souhaité valoriser.  

BTP MAG : Qu’est ce que votre participation a changé concrètement dans votre vie professionnelle ?

E.d.L.: Cela m’a valu des pauses café un peu plus longues (rires) ! Mes collègues étaient curieux de cette expérience pour laquelle ils m’ont regardée à la télévision et voté pour moi. Du point de vue professionnel, mon quotidien n’a pas été impacté. Cela est certainement dû au fait que je travaille au service Etudes et suis donc beaucoup moins présente sur les chantiers. 

BTP MAG : Après toute cette tourmente médiatique, vous sentez-vous investie d’une mission ?

E.d.L.: Rien n’est encore acté mais, suite au concours, j’ai été contactée par l’une des associations de mon ancienne école, l’ESTP, qui m’a proposé d’animer des conférences pour parler de mon activité dans le bâtiment. Cette visibilité me permettrait d’être plus reconnue dans mon métier et de favoriser la parole et la place des femmes dans ce secteur. 

BTP MAG : Un beau projet sur lequel vous avez travaillé ?

E.d.L.: Je me souviens d’un projet de réhabilitation de bureaux en 2019, le deuxième de ma carrière donc l’un des plus marquants, car l’on se souvient toujours de ses premiers projets. Mon équipe était formidable et j’étais chapeautée par une autre femme ingénieure. Du point de vue esthétique, ce projet était atypique car il arborait des éléments particuliers dont un plafond nu, brut, en triangle, à disposer de façon millimétrée. 

BTP MAG : A quel plan de carrière avez-vous réfléchi pour le futur ?

E.d.L.: Je ne suis pas du genre à planifier ma carrière de A à Z. Je souhaite persévérer dans mon métier pour pouvoir participer à de nombreux autres projets tous différents les uns des autres. Plus tard, je m’orienterai peut-être vers les métiers de la phase travaux pour changer des études qui se font en amont, mais rien n’est défini. Dans ma vie de tous les jours, le concours Miss France n’a pas changé ma façon d’être. Je ne suis pas devenue une célébrité incontournable que l’on reconnaît dans la rue. Je reste encore Miss Ile-de-France 2019 jusqu’à fin septembre. Cela sera l’occasion de participer à de petits évènements franciliens, à des shootings photos etc, qui me font rencontrer de nouvelles personnes que je ne cotoierais pas dans mon quotidien professionnel. 






Evelyne de Larichaudy, Miss Ile-de-France 2019 et ingénieur études de prix chez Dumez Ile-de-France
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