De Canary Wharf à Londres en passant par Manhattan et Shanghai, le verre est la caractéristique dominante de bien des toits de la ville moderne.
 
Pourtant, le lustre de ces toits panoramiques de grande hauteur est en cours de révision. Le maire de New York, Bill de Blasio, a récemment révélé qu’il envisageait un projet de loi qui interdirait la construction de nouveaux gratte-ciel en verre dans la ville.
 
Le raisonnement est simple. Les gratte-ciel en verre nécessitent une énergie importante pour chauffer et rafraîchir l’atmosphère, ce qui les rend, selon les mots de Blasio, "incroyablement inefficaces".

Alors que New York renforce son New Green Deal récemment adopté - qui vise à parvenir au zéro carbone d’ici 2050 - les façades en verre traditionnelles s’apprêtent à faire long feu.
 
"Au-delà du verre, l’Advanced Architecture of Catalonia (IAAC) a entrepris un projet étudiant le recours aux façades hydrocéramiques pour refroidir les bâtiments dans les pays chauds. Connus sous le nom de bâtiments «respirants», les hydrocéramiques contiennent un polymère insoluble capable d’absorber jusqu’à 500 fois son poids en eau. Cela permet aux panneaux d’absorber l’humidité et de la laisser s’évaporer - d’où la similarité avec la respiration", détaille Ross Davies, journaliste en construction chez GlobalData.
 
"L’IAAC affirme que la technologie pourrait aider les bâtiments à réduire leur facture énergétique d’un tiers", ajoute-t-il.