Grand Prix national d’Architecture, Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille d’or de l’Académie d’Architecture, entre autres distinctions, Rudy Ricciotti n’a eu de cesse depuis plus d’une trentaine d’années d’expérimenter tout le champ des possibles offert par le béton, sa matière de prédilection. Il prône l’emploi du béton, à la fois grand pourvoyeur de main d’œuvre et plus écologique que les bâtiments postmodernes aujourd’hui en vogue : « contrairement au blé, au pétrole, au gaz, au coton... le béton n’est pas une terre rare, un matériau spéculatif. Il n’est pas un mode dématérialisé mais plutôt une pratique laborieuse. Il n’y a pas de pays au monde qui ne produise son béton. Le béton se crée, se fabrique et se développe dans un rayon de trente kilomètres.C’est un matériau de redistribution des richesses parce qu’il est comme la farine avec le pain : à partir de ce composant, on décline beaucoup. C’est localisable et ça ne se délocalise pas ! On peut en fabriquer très facilement sur toute la planète. Issues du règne minéral, ses ressources premières sont disponibles partout en France et sa filière contribue au dynamisme économique des territoires et à la pérennité des emplois non délocalisables ».
PUBLICITÉ
** Fédération de l’Industrie du Béton