A la mi-mars 2019, le bâtiment fait encore de bons résultats. 50 000 postes ont été créés en deux ans et les perspectives restent malgré tout positives. Le logement neuf représente le point noir du secteur. Sur trois mois à fin janvier 2019, les permis et les mises en chantier sont en recul respectivement de 6,9% et 11,1%.
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Dans le résidentiel neuf, la situation est meilleure. Hors locaux agricoles, les surfaces commencées baissent de 4,5% sur 3 mois à fin janvier 2019, mais les surfaces autorisées progressent de 6,5%. Seul le segment des commerces souffre : les surfaces autorisées et commencées chutent respectivement de 14,5 % et 22,6 % sur la même période.
Quant à l’amélioration-entretien, suite aux incertitudes autour du CITE et plus généralement des dispositifs en faveur de la rénovation énergétique, l’activité se rétracte de 1,8% au 4e trimestre 2018. Mais une stabilité est attendue pour 2019.
"Sur l’ensemble du logement neuf, la FFB conserve donc sa prévision d’une baisse d’environ 30 000 mises en chantier pour atteindre 392 000 unités, ce qui reste encore un score honorable au regard des 360 000 de la moyenne de long terme 1980-2017. Sur le non résidentiel neuf, après les hésitations de la fin 2018, le redressement attendu se dessine effectivement. En revanche, la crise sur le marché des locaux commerciaux s’approfondit. Reste qu’au global, 2019 devrait s’avérer une bonne année pour le non résidentiel neuf", conclut Jacques Chanut, président de la FFB.