C’est le constat que fait le syndicat national de la démolition, le SNED. Une évolution pour des raisons évidentes selon lui car, au-delà du métier de base qu’est la démolition, des activités connexes se déclinent peu à peu, telles que le désamiantage et la découpe de béton. Le point sur ces activités
« Nous avions déjà créé une session « découpe de béton », très dynamique, puisque nous avons 34 entreprises qualifiées en découpe de béton, 105 entreprises qualifiées en démolition (dont certaines également qualifiées 1512, 1513 en désamiantage) et 63 entreprises qualifiées en désamiantage » explique Daniel Midavaine, président du SNED.
Le nombre des adhérents a également progressé puisqu’il est passé de 106 en 2009 à 131 en 2010, au quel s’ajoutent 19 membres correspondants, représentant ainsi plus de 4 000 emplois qui se répartissent en 2 646 personnes pour la démolition, 1 114 pour le désamiantage et 295 pour la découpe de béton.
Le chiffre d’affaires de la démolition se situe à 480 millions d’€, celui du désamiantage à 110 millions d’€ et celui de la découpe de béton à 30 millions d’€.
« Le SNED continue donc de s’articuler autour de trois activités, ajoute Daniel Midavaine : la démolition/ déconstruction, la découpe de béton que nous avons initiée voici quelques années et qui constitue un secteur très dynamique notamment au niveau de la formation des personnels, et le désamiantage ».