FLS s’adjuge la branche TP de Locamod

En reprenant une partie des actifs Locamod, le groupe dirigé par Eric et Laurence Freche entre dans une nouvelle dimension et devient un loueur multirégional doté d’un parc matériel de plus de 6 000 machines.

La concentration se poursuit dans le secteur des loueurs de matériels. Après la reprise de Locarmor par le groupe Berto, Huet Location par Acces Industrie, c’est au tour d’une partie de Locamod d’être repris par le groupe FLS.
En redressement judiciaire depuis 1 an, il ne faisait guère plus de doute que les actifs de Locamod allaient tôt ou tard être cédés par le Tribunal des Affaires Economiques. C’est désormais chose faite puisque le groupe FLS vient de se porter acquéreur de la branche TP de Locamod mettant ainsi la main sur 8 agences et un parc de 750 machines. De son côté, Phinancia s’est adjugé la partie Module. « C’est la première fois que je reprends une affaire à la barre », a témoigné Eric Freche, dirigeant de FLS avec sa sœur Laurence.

Cette reprise donne une nouvelle impulsion au groupe de la fratrie puisque les différentes agences reprises permettent à FLS de poser ses pions dans de nouvelles régions où il n’était pas encore présent (Rhône-Alpes, Pays de la Loire ou les hauts-de-France).« En réalité, nous déménageons 2 agences vers des agences de proximité et conservons 6 agences que nous allons redynamiser ce qui nous permet, avec nos agences existantes, d’être présent dans 7 régions françaises et de consolider notre positionnement de groupe multirégional », précise Eric Freche.

Cette acquisition permet de plus à FLS de changer de dimension. Ainsi, le groupe, qui vise les 60 millions d’euros de CA à court terme (52 M€ actuellement) dispose d’un réseau de 31 agences au total (25+6, ndlr) et un parc matériel de plus de 6000 machines (750 pour Locamod), ndlr). « Et une nouvelle agence devrait bientôt voir le jour », a encore ajouté Eric Freche. Le dynamique dirigeant, lauréat du trophée Loueur de l’Année, en 2023, confirme que le groupe poursuit sa progression dans le cadre que lui et sa sœur « s’étaient fixés » et « reste à l’écoute de toutes les opportunités ». « Nous aimons nous développer, il nous reste des territoires à aller chercher pour défendre les intérêts du groupe », conclut Eric Freche.