Malgré une période troublée par le Covid, Wacker Neuson a terminé l’année 2021 pratiquement au niveau de son bilan 2019 qui était déjà historiquement élevé. Les perspectives 2022 s’annoncent également très bonnes. Explications avec François Escourrou, Président de Wacker Neuson SAS.
 
Des volumes de chantiers, des carnets de commandes remplis, un réseau solide, des ventes destinées à l’activité de location en hausse (dopée aussi par les chantiers du Grand Paris Express)… Wacker Neuson se porte bien ! Des résultats portés par son activité de matériels compacts destinés à la construction, mais aussi par sa marque agricole Weidemann (l’entreprise mise beaucoup sur le lancement de son chariot télescopique de 7 m cette année), et l’augmentation de son activité location. « En effet, les loueurs investissent de plus en plus pour offrir plus de flexibilité aux clients qui veulent  pouvoir changer de matériels rapidement et en fonction des différentes configurations de chantiers », explique François Escourrou, « par ailleurs, les prix à la location sont encore orientés à la baisse, du fait de la concurrence, les rendant de plus en plus compétitifs pour certains produits par rapport à l’investissement. En conséquence, environ 65% de nos ventes sont destinées directement ou indirectement à l’activité location », ajoute-t-il. Une tendance qui conforte Wacker Neuson dans sa politique de polyvalence et d’agilité, notamment pour ce qui est de la configuration des matériels.

2021 a aussi été une année charnière pour la gamme « zero emission » de Wacker Neuson. Dans le cadre européen de la législation visant à baisser drastiquement l’émission des gaz à effet de serre, cette gamme (qui comporte aujourd’hui une quinzaine de machines et qui va encore s’étoffer en 2022 et dans les années suivantes) lui permet, en tant que partenaire, de prendre une part active dans l’application des politiques RSE de ses clients. Le choix fait par le Groupe, eu égard à la taille de ses machines, est celui de l’énergie électrique. Il est clair que l’évolution de la technologie et la maîtrise des coûts et donc du T.C.O (qui reste encore un frein aujourd’hui) va accélérer le développement de ces matériels dans les prochaines années, sachant que leur coût d’exploitation est déjà plus bas que celui des machines thermiques. Il est par ailleurs intéressant de constater que beaucoup de constructeurs sont actifs dans le domaine des énergies alternatives, ce qui est une bonne nouvelle pour la profession et pour la planète ! « Nous avons vendu près de 250 machines électriques en 2021, moitié light, moitié compact  », précise François Escourrou. Sans oublier non plus que les moteurs tier V qui ont nécessité de très gros investissements chez les constructeurs, ont déjà permis une baisse de 95% des émissions polluantes (NOx et particules fines) au cours des quinze dernières années.

Enfin, depuis septembre dernier, la batterie rechargeable développée par Wacker Neuson pour les matériels light est également compatible avec les plaques vibrantes et pilonneuses fabriquées par Bomag, dans le cadre d’un partenariat. « Cette approche permet aux utilisateurs de faire fonctionner différents équipements de construction tels que des pilonneuses et des plaques vibrantes avec une seule batterie », explique F. Escourrou, « cela signifie que les clients n’ont qu’à investir dans une batterie rechargeable et un chargeur, offrant un potentiel supplémentaire de synergies et d’économies à l’avenir… l’objectif étant de faire de cette batterie un standard de la profession ».