Cette année, le congrès de la SIM se tient à Montpellier, l’ancienne capitale de la région administrative Languedoc-Roussillon. Un territoire riche sur le plan géologique avec une diversité des matériaux et qui produit aussi en moyenne 16 millions de tonnes de granulats par an.

En octobre 2018, le BRGM et la DREAL Occitanie ont recensé 217 carrières en activités au Languedoc-Roussillon, réparties sur ses cinq départements : l’Aude (11), le Gard (30), l’Hérault (34), la Lozère (48) et les Pyrénées-Orientales (66).

Très diversifiés, les gisements régionaux permettent notamment la production de différentes roches ornementales : allant de la pierre calcaire méridionale, aux marbres et pierres marbrières, grès et schistes, etc. Le territoire extrait, d’autre part, plusieurs typologies de minéraux industriels (feldspath, bauxite, dolomie et carbonates calcium) qui se concentrent plus particulièrement dans les Pyrénées-Orientales, le Gard et la Lozère.

Des granulats majoritairement calcaires

«En raison de la géologie du littoral, le Languedoc-Roussillon est très calcaire. Sur le territoire 80% de nos carrières de granulats sont de roches massives mais nous avons encore quelques exploitations alluvionnaires (20%)», explique Emmanuel Faure, président de l’Unicem Languedoc-Roussillon.

Ces dernières années, 16 millions de tonnes de granulats ont d’ailleurs été produites par an. Un chiffre qui pourrait encore évoluer en 2020 en raison de la reprise actuelle de la commande publique, liée en partie au cycle électoral en cours (les municipales en mars 2020), mais qui reste néanmoins bien loin des 20 millions de tonnes produites en 2008.