Le 28 novembre dernier, la fédération DLR a reçu 200 personnes lors de sa Journée Métiers au cours de laquelle les professionnels ont pu échanger sur l’avenir et les mutations en cours emmenées par l’innovation, la transformation numérique des entreprises, le big data ou l’intelligence artificielle.
Dans un discours d’introduction, Bertrand Carret, président de la fédération DLR, a rappelé l’importance de préparer l’avenir. Un programme qui passe par la transformation numérique de ses adhérents, l’accompagnement des grands appels d’offres majeurs en cours (Grand Paris etc) et rester pro-actif vis à vis des clients.
"La conjoncture qui s’améliore est un sujet important mais le vrai sujet aujourd’hui c’est la transformation numérique des entreprises de DLR", a confirmé l’économiste Nicolas Bouzou. Cette transformation numérique des entreprises a trois caractéristiques : elle est rapide, elle est capitalistique (il faut de l’argent pour investir d’où l’intérêt pour les entreprises de DLR de préserver leurs marges) et oligopolistique (un très petit nombre d’entreprises ont le monopole de l’offre).
Un temps fort : l’intervention d’un patron du matériel au sein d’une major. Xavier Barthélémy, directeur du Matériel d’Eiffage a expliqué la manière dont Eiffage achète, loue et revend ses matériels. Il attend de la part des constructeurs, des distributeurs et des loueurs qu’ils soient des partenaires au plus proche de lui, porteurs d’innovation et qu’ils proposent sur le marché des machines connectées bien sûr et performantes. Il a d’ailleurs invité les entreprises "à exploiter, tous ensemble, la donnée produite par les machines".