Les travaux de construction du futur vélodrome de Saint Quentin-en-Yvelines se poursuivent après les phases de viabilisation, de terrassement et de fondations, avec l’objectif de permettre aux cyclistes de faire leur premier tour de piste d’ici la fin 2013.
Confié à Sodearif, filiale de Bouygues, il s’agit d’un chantier de très grande envergure qui a débuté aux portes de la base de loisirs de Saint Quentin-en-Yvelynes, en région parisienne. Après le terrassement, l’installation des réseaux de distribution et d’assainissement, c’est au tour des travaux de gros œuvre de démarrer. Avant cela, les installations servant à accueillir les équipes vont être installées sur le site.
L’ensemble du chantier, suivi par un écologue, doit limiter au maximum son impact sur l’environnement. Ainsi, les différentes phases de travaux prennent en compte les cycles de reproduction des animaux, et, pour limiter les mouvements de camions, les terres de remblai seront stockées sur place et réutilisées pour les aménagements paysagers.
Le projet
Le vélodrome est au cœur du site et du projet sportif. Il pourra accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs dont 3 800 en gradins fixes. Conçue par Ralph Schürmann, sa piste de 250 m de long sur 8 m de large – première de ce type au monde – sera le théâtre de compétitions nationales et internationales de très haut niveau. Le Centre national du cyclisme y sera créé avec : la piste, le siège de la Fédération française de cyclisme (FFC), un salon olympique, des pistes de BMX couvertes (une première en Europe), une résidence et un restaurant pour les sportifs, et une aire multifonctionnelle de près de 2 000 m². « Le football a son Clairefontaine ; le rugby a son Marcoussis ; le cyclisme aura son Saint-Quentin-en-Yvelines », a résumé David Lappartient, le président de la FFC.
Un budget équilibré
L’exploitation du vélodrome sera équilibrée par les recettes liées à l’utilisation alternative de l’équipement (salons, événements sportifs, utilisations quotidiennes sport loisirs...) et par la refacturation du coût de “l’utilisation sport de haut niveau” à la FFC, sur les bases de l’INSEP. L’alimentation d’un compte gros entretien et renouvellement permettra d’assurer le maintien des équipements publics en très bon état de fonctionnement, pendant les 30 ans du contrat de partenariat et au moment de la remise en main à la Communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, à l’issue des 30 ans. Pour la construction du vélodrome, l’offre Sodearif-Bouygues annonce une enveloppe prévisionnelle de 74 millions d’euros pour le projet, qui comprend le vélodrome, la piste de BMX, l’aire multifonctionnelle et l’hébergement-hôtellerie des sportifs.
L’exploitation du vélodrome (organisation d’événements, maintenance, personnel…) sera, comme le veut un partenariat public-privé, confiée pendant trente ans à la société Vélopolis.
D’ici à la livraison, prévue à l’été 2013, 53,45 millions d’euros des 74 millions seront réglés. Les quatre subventionneurs (État, Région, département, Casqy) verseront 13,36 millions d’euros chacun.
Les 20 millions d’euros nécessaires pour financer le solde seront assurés par les recettes foncières de la vente des terrains qui serviront à la construction du projet annexe (bureaux, commerces, logements étudiants, etc.).