Avec le principe du plafind mordant, abordé dans la loi de finance, au-delà d’un montant de 2,1 Md€, toutes les sommes perçues par les agences seraient automatiquement reversées à l’État. Les présidents des comités de bassin espèrent que les Assises déboucheront sur l’abandon de ce plafond.
Pour Jean Launay, l’objectif est de le faire tomber : « C’est contre productif par rapport à une politique d’investissement que les agences que les agences doivent continuer d’accompagner. Je considère que les dépenses d’intervention des agences, qui sont quand une même une grosse majorité de leur budget puisque les frais de gestion sont autour de 10 %, sont louables pour les comptes publics puisqu’elles génèrent de la croissance et de l’emploi ». Alain Lambert, ancien ministre du budget, est le chef de file du groupe de travail sur le financement qui pourrait amener à la suppression de cette mesure. Si ce plafond mordant était maintenu, cela amènerait les agences à baisser leurs taux et à finalement à baisser leurs capacités d’accompagnement des collectivités dans leurs investissements et conduirait à un processus récessif.