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RÉSEAUX VRD

« La tendance est à l’utilisation de machines plus propres, il faut donc être pro-actif »

VERONICA VELEZ, LE 24 SEPTEMBRE 2020
\ PUBLIÉ DANS RÉSEAUX VRD N° 262
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« La tendance est à l’utilisation de machines plus propres, il faut donc être pro-actif »
La livraison de la première mini-pelle électrique JCB a été un événement dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. L’acquéreur, l’entreprise iséroise MTPe, spécialisée dans la pose de réseaux secs, a ainsi été la première entreprise de la région à faire travailler sur ses chantiers urbains, l’incontournable mini-pelle de 2,5 tonnes, en version 100 % électrique s’il vous plaît !

C’est principalement pour répondre à des marchés comme celui à bons de commande pour Enedis, notamment dans les zones à faibles émissions (ZFE) dans le centre-ville de Lyon, que MTPe a sauté le pas. Entrée en 2016 dans le giron du groupe Réguillon, l’entreprise qui compte 40 personnes pour un CA de 4 M d’euros en 2019, est portée par un marché très dynamique dans les travaux de réseaux secs, électricité basse et haute tension, éclairage public et fibre optique, où elle veut pouvoir saisir toutes les opportunités. « Aujourd’hui, vu le développement des ZFE qui devraient se généraliser dans les grandes villes, les exigences environnementales de plus en plus présentes, il nous a paru opportun de faire ce choix qui s’inscrit dans notre volonté de développer notre activité dans les centres urbains et dans un objectif de chantiers zéro émission », explique Guillaume Réguillon, gérant de MTPe. Pour ces marchés, même si la demande pour des machines électriques n’est pas venue d’Enedis, ce dernier s’est montré plutôt réceptif. La tendance est à la réduction des émissions de CO2, et MTPe compte bien y répondre.

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Des chantiers urbains plus propres
« La mini-pelle, une JCB 19C-1 E-TEC de 2,5 t équipée de batteries lithium-ion, 100 % électrique livrée par JCB Lyomat, travaille tous les jours sur deux arrondissements de Lyon depuis maintenant plus d’un mois », explique le jeune entrepreneur. Mais alors pourquoi un modèle de chez JCB alors que plusieurs constructeurs en proposent ? « Tout simplement parce que JCB est pour l’instant le premier à commercialiser son modèle électrique, et il se trouve que c’est aussi un partenaire avec lequel nous travaillons, observe Guillaume Réguillon. Mais aussi parce que le modèle avait déjà interpellé mon père, Michel, fondateur et président du groupe Réguillon, lors de la présentation du prototype il y a 2 ans. Cette transition dans les mini-pelles peut prendre des parts de marché importantes. Alors même si l’investissement est de taille, l’enjeu en vaut la chandelle.

Investir pour l’avenir
Il faut savoir qu’une mini-pelle électrique coute quasiment 100 % plus cher. Pour le modèle JCB, c’est environ 60 000 € qu’il faudra débourser. Mais l’investissement au final sera amorti plus vite que prévu. « Nous allons pouvoir bénéficier d’une défiscalisation mise en place par l’état sur le coût de la machine sur 5 ans. À l’issue de cette période, cette pelle nous aura couté quasiment le même prix qu’une pelle thermique », résume Guillaume Réguillon. Au niveau de la puissance ? « Aucune différence puisqu’elle est équipée de la même pompe hydraulique qu’une pelle thermique à tonnage identique », indique le jeune entrepreneur. Quelles différences alors ? « Globalement, elles sont positives, poursuit-il. Moins de nuisances sonores et olfactives, moins de vibrations, c’est du confort pour l’opérateur. Le chauffeur attitré de la machine y trouve du bon. La seule contrainte, mais elle reste surmontable, c’est de ne pas oublier de mettre à charger tous les jours la machine, car avec 6 heures d’autonomie en plein fonctionnement, on peut largement effectuer nos travaux de branchements, électriques, d’eau potable ou de gaz ou de pose de réseaux, pendant toute une journée, mais pas deux. » Côté maintenance, la mini-pelle devrait moins être sujette aux réparations ? « Nos mécanos doivent se roder, lance-t-il. L’inconnue c’est plutôt comment elle va vieillir ? La question se jouera plus sur l’autonomie des batteries, alors on en reparlera dans 5 ans ! »
Camions au gaz, fourgons de liaisons hybrides, et pourquoi pas, pelle électrique, la tendance est l’achat de machines propres au sein même des entreprises du groupe. « Désormais, c’est une priorité au sein du groupe Réguillon. Nous n’allons pas rester là à attendre, il faut aussi être pro-actif », conclut Guillaume Réguillon.


Guillaume Réguillon, gérant de MTPe, propriétaire d'une mini-pelle électrique JCB. / Crédit DR.
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