Vouloir fibrer 100 % du territoire selon les vœux du président de la république, Nicolas Sarkozy, d’ici 2025, semble être difficile. Même si 15 ans, en matière de télécom, c’est une durée très longue, nos confrères de lesnumeriques.com pointent du doigt les incohérences d’une politique où seul le FTTH a droit de citer.
En effet, comment imaginer que tout le monde aura droit à des débits allant de 50 à 100 Mbits alors que 500 000 foyers sont encore dépourvus d’une simple connexion ADSL ?
Pourtant, il existe des alternatives. Qu’il s’agisse de FTTLa (utilisation des câbles coaxiaux dans les immeubles), de FTTC (fibre jusqu’au répartiteur), de satellite ou de réseaux mobiles 4G, il serait sans doute judicieux de ne pas ériger une seule technique en solution unique !
Ainsi, selon une étude du cabinet Tactis et du Centre d’études techniques de l’équipement de l’ouest, la facture passerait de 30 Md€ avec le tout FFTH à 18 Md€ si seulement 80 % de la population profitait de cette technique que 15 % était concernée par la 4G et 5 % par les sous-répartiteurs. De quoi faire réfléchir en période d’austérité.