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RAIL

SNCF Voyageurs utilise la fabrication additive pour mieux lutter contre l’obsolescence des pièces de ses trains

LA RÉDACTION, LE 10 NOVEMBRE 2025
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SNCF Voyageurs utilise la fabrication additive pour mieux lutter contre l’obsolescence des pièces de ses trains
Après avoir servi au prototypage rapide, la fabrication additive sert aujourd’hui à créer des pièces qui sont directement utilisées sur les trains ou l’infrastructure. Ces procédés de fabrication, pour certains matures, sont utilisés par SNCF Voyageurs et SNCF Réseau pour leurs besoins de maintenance. À terme, ces technologies permettront de passer d’un stockage physique des pièces de maintenance à un stockage numérique, avec des performances économiques à la clé.

Le terme de fabrication additive englobe une quinzaine de procédés industriels utilisant le béton, le titane, l’acier, les composites, les céramiques, et les matières biologiques. Un point commun : associer le numérique depuis la conception, par exemple pour créer des formes novatrices qui sont plus légères et résistantes, jusqu’à l’utilisation de la machine elle-même, qui assemble généralement la matière couche par couche.
L’histoire industrielle de cette technologie commence il y a une quarantaine d’années avec la fabrication de prototypes, permettant une rapide itération dans les phases de conception.

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Puis, la fabrication additive a commencé à être utilisée pour les outillages à façon en usine, pour améliorer le quotidien de travail en production. Par exemple, les agents du technicentre TER Pays de Loire ont récemment reconçu des « dépinocheurs » de connexions électroniques, qui se perdaient facilement et coûtaient cher à remplacer autrement. Aujourd’hui, cette technologie entre dans une nouvelle phase en permettant la création de pièces définitives installées sur les équipements en fonctionnement, sous réserve de garantir la sécurité d’exploitation ferroviaire.

Vers un entrepôt numérique ?

Utiliser la fabrication additive pour passer du stockage physique de pièces à leur stockage numérique, « c’est une vraie dynamique de groupe », explique Benoît Dodin, responsable de l’équipe Matériaux à la Direction Technologies Innovation & Projets Groupe de SNCF. C’est aussi un défi à plusieurs facettes. Il faut des plans numériques selon les standards actuels, alors que les originaux papier peuvent dater de 45 ans. Ensuite, le procédé de fabrication doit suffisamment être robuste pour que chaque pièce qu’il engendre soit quasi identique. Pour finir, les matériaux utilisés, différents des matériaux grand public, doivent répondre aux normes de sécurité ferroviaire, comme la résistance aux incendies. L’évolution des stratégies logistiques et achats nécessite également une forte expertise.


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