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Baromètre DLR/Asterès, dans une économie française frémissante, les distributeurs/loueurs font le dos rond

LA RÉDACTION, LE 17 DÉCEMBRE 2025
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Baromètre DLR/Asterès, dans une économie française frémissante, les distributeurs/loueurs font le dos rond
Au 3ᵉ trimestre 2025, l’économie française confirme sa sortie progressive de la stagnation. Le PIB progresse de +0,5 %, après +0,3 % au T2, dans un contexte encore marqué par l’incertitude politique. L’inflation, à +1 %, poursuit sa décrue, soutenant légèrement le pouvoir d’achat, tandis que la BCE stabilise le taux de dépôt à 2 % après plusieurs mois d’assouplissement, maintenant un environnement de crédit plus favorable qu’un an plus tôt. La construction montre toutefois un point d’inflexion, avec un rebond des permis de construire (+8 %) et une quasi-stabilisation des chantiers commencés (-0,8 %), suggérant un possible plancher dans la construction neuve.

La distribution de matériel de BTP reste en repli, mais la baisse se modère, avec des ventes d’occasion qui se redressent (+6,9 %), mais le neuf reste dégradé (-11,6 %). La location de matériel marque un net ralentissement : -6,7 % sur un an, pénalisée par les contraintes opérationnelles de l’été, les opérations d’acquisition et un BTP toujours faible. La pression sur les prix s’accentue et freine la progression du chiffre d’affaires.

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La manutention industrielle et agricole enregistre un quatrième trimestre de baisse : -11,4 % en annuel et -6,7 % en trimestriel. Le recul des ventes dans le neuf (-34 %) impacte la croissance de l’occasion et de la location (+ 7 %) et la stabilité de la maintenance (+1 %), dans un contexte d’attentisme généralisé et de concurrence accrue des produits importés.

La fin d’année 2025 dépendra largement de deux facteurs. D’une part, la poursuite d’un environnement monétaire plus accommodant pourrait faciliter le financement des entreprises et relancer progressivement l’investissement productif. D’autre part, la stabilisation du contexte politique, citée par l’ensemble des acteurs comme un frein majeur, sera déterminante pour concrétiser les projets en attente, en particulier dans le BTP, dont le redémarrage est essentiel à la chaîne de valeur du matériel. Si les signaux de reprise dans la construction neuve se confirment et que les besoins liés à la rénovation, à la logistique et à la décarbonation s’intensifient, un mouvement de normalisation pourrait se dessiner. Mais les entreprises devront composer avec une demande encore hésitante, une concurrence internationale accrue et des marges sous pression, ce qui rend indispensable la poursuite des efforts d’adaptation : maîtrise des coûts, montée en gamme, optimisation du par cet accélération des transformations numériques pour rester compétitives dans un marché toujours volatil.



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