« Cette augmentation de capital constitue la pierre angulaire du plan de relance ferroviaire qui consacre 4,7 milliards d’euros au secteur ferroviaire » a indiqué ce matin le gouvernement. Ce montant affiché pour la relance du rail faisant partie des gros budgets du plan à 100 milliards présenté le 3 septembre dernier par le premier Ministre et financé, rappelons-le, à hauteur de 40 Md€ par l’Europe. Cette manne devant servir à régénérer le réseau (2,3 Md€), à financer le fret ferroviaire (380 M€), à sécuriser les passages à niveau, l’accessibilité des gares et accompagner l’abandon du glyphosate (à hauteur d’1 Md€ ?), à remettre en service deux lignes de train de nuit (100 M€) et à généraliser les plans régionaux de sauvetage des petites lignes (300 M€) avec l’appui des régions.
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En contrepartie de ce soutien public, le groupe SNCF s’est engagé à intégrer de manière exemplaire des objectifs de responsabilité sociale, sociétale et environnementale dans sa stratégie, notamment en matière de lutte contre le changement climatique. En particulier, le groupe SNCF s’engage à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2030. Le groupe SNCF maintient par ailleurs ses efforts pour rendre son modèle plus compétitif, conformément aux objectifs du nouveau pacte ferroviaire de 2018.Pour Jean-Baptiste Djebbari : « L’Etat n’aura jamais autant investi dans le ferroviaire. Ce soutien traduit à nouveau l’immense ambition du Gouvernement pour le secteur : un effort sans précédent pour la régénération du réseau, un plan de sauvetage massif des petites lignes, des investissements doublés dans les passages à niveau et l’accessibilité aux personnes à mobilité réduites, la relance du fret ferroviaire. Voilà autant de démonstrations concrètes au bénéfice de tous.»
![[MàJ] Le ferroviaire face aux défis de la formation et des compétences](/e-docs/00/02/47/FC/maj-ferroviaire-face-aux-defis-formation-des-competences_620x350.jpg)
