Depuis sa création en 2013, la plateforme Prime (plateforme of rail infrastructure managers in Europe) est coprésidée par un représentant de haut niveau de la Commission européenne et par un représentant des gestionnaires d’infrastructures. En 6 ans, cette instance a vu le nombre de ses participants passé de 7 à 39 gestionnaires d’infrastructures (GI). Un essor directement lié au quatrième paquet ferroviaire qui a rendu obligatoire la participation des principaux gestionnaires d’infrastructures de chaque État membre a également renforcé la légitimité et les pouvoirs de Prime.
Cette instance, dont la légitimité et les pouvoirs en sortent renforcés, a pour objectif de favoriser le dialogue stratégique et la coopération entre les GI et la Commission européenne afin de développer l’infrastructure ferroviaire européenne. Ses principales actions consistent à préparer des textes législatifs, échanger concernant le financement de l’infrastructure et sur les bonnes pratiques, notamment en matière de digitalisation, de sécurité et de sûreté. « Je suis particulièrement honoré de cette réélection à la présidence de Prime (…). Les gestionnaires d’infrastructures seront pleinement mobilisés au cours des deux prochaines années de mon mandat pour faire avancer l’Europe du rail en accordant une attention particulière à la satisfaction de leurs clients et à la qualité de leur coopération avec les instances européennes issues des récentes élections » a déclaré Alain Quinet.
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