Alors que 58 collectivités devaient financer la LGV Tours-Bordeaux, 34 ont validé leurs financements et seules 10 collectivités ont tenu leurs engagements.
C’est l’information révélée par le quotidien Sud Ouest. Le financement de la LGV Tours-Bordeaux est actuellement mis à mal par un Etat en retard dans ses paiements - en cause, le manque à gagner dû à la suspension de l’écotaxe - et des collectivités locales qui rechignent à mettre la main au portefeuille. Alors que 58 ont été appelées à financer la ligne à grande vitesse, 34 ont accepté de verser les crédits et seules 10 collectivités sont à jour.
Parmi les "mauvais payeurs", Sud Ouest cite le Conseil régional Poitou-Charentes, les Conseils généraux des Landes et de la Dordogne. Il faut aussi faire avec les fortes têtes qui réclament des garanties quant à la réalisation des branches Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. C’est le cas du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques.