Bativigie, plateforme française de services numériques de vigilance sous-traitance, développe aujourd’hui une nouvelle offre de panneau de chantier numérique. Dispositif de dématérialisation rendu possible par un décret de juin 2023, Panovigie délivre l’ensemble des informations obligatoires d’un chantier via un espace numérique, accessible depuis la voie publique au moyen d’un QR Code. Une avancée considérable pour les maîtres d’ouvrage qui peuvent désormais s’épargner l’édification du traditionnel panneau de chantier, à la fois coûteux, fastidieux dans sa mise en œuvre et peu adapté aux exigences de la transition environnementale.
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En effet, y compris dans sa version numérique, le panneau de chantier et son actualisation nécessitent toujours des transmissions de données
par les entreprises intervenantes ainsi qu’une centralisation de l’ensemble des informations par le maître d’ouvrage. Panovigie vient simplifier et sécuriser le process : les data utiles sont automatiquement traitées et remontées par la plateforme logicielle Bativigie, en temps voulu, en pleine conformité avec les règlementations sur la protection des données.
Livré, prêt à poser
Conçu à destination des organisations clientes de la plateforme Bativigie, le service est également ouvert à tous les donneurs d’ordre et maîtres
d’ouvrage désireux de moderniser leurs chantiers. Le livrable Panovigie peut être expédié vers tout site en France, prêt à poser, en autant d’exemplaires que nécessaire. Le support, édité en 2 formats sur du PVC alvéolaire avec 4 œillets, intègre le QR Code, le nom et le logo du commanditaire.
Sa dimension, limitée à 60 x 80 ou 80 x 120 cm, lui confère un impact environnemental considérablement réduit vis-à-vis des anciens panneaux de chantier. Les gains portent à la fois sur la consommation initiale de matière (bois, papier) mais aussi sur les déchets générés par
le site de construction à l’issue des travaux.
Un support essentiel, codifié et normé
Qu’il soit numérique ou physique, le panneau de chantier demeure incontournable pour informer les riverains et les autorités sur la nature des
travaux en cours, garantir la conformité aux règles d’urbanisme et faciliter des contrôles de l’inspection du travail.Il se doit de délivrer des informations qui peuvent être lues depuis la voie publique et accessibles de manière entièrement gratuite. En l’absence d’affichage, le Code du travail prévoit des sanctions financières, avec une amende de 5e classe d’un montant de 1500 € et pouvant aller jusqu’à 3000 € en cas de récidive. Et si l’irrégularité relève de l’omission d’une mention obligatoire, le risque porte cette fois sur le délai de recours contentieux, qui peut
s’étendre au-delà de la période prévue de deux mois. Un simple oubli d’une société sous-traitante peut donc générer des répercussions sur
le projet de construction, en retardant son aboutissement.