Pour la CCI Paris Ile-de-France, le tronçon Nord est « une priorité ». Car à terme, la ligne 17 devra jouer pleinement son rôle de report modal avec, en prévision, quelque 250 000 voyageurs journaliers. Pour l’heure, le réseau routier (l’A1 principalement) supporte péniblement le passage de 167 000 chaque jour.
PUBLICITÉ
En outre, « si le Nord-francilien, ses équipements et ses zones d’activité économique ne sont pas connectés aux autres pôles et infrastructures économiques, culturelles ou sportives, il y aura un impact national sur le rebond attendu de la croissance et le retour d’acteurs économiques en France », prévient la CCI Paris Ile-de-France.
« Renoncer à ce tronçon, c’est renoncer à une liaison fiable et structurante entre le Nord-francilien et l’ensemble des pôles de la région, insiste Didier Kling, président de la CCI Paris Ile-de-France. Dans ce territoire carencé, où les horizons sociaux et économiques dépendent directement des conditions de déplacements, la ligne 17 représente la pièce manquante du puzzle régional des transports. Le calendrier ne peut subir un nouveau retard. Il y a urgence ! ».