Déconfinement : les annonces d'Edouard Philippe

Cet après-midi à la tribune de l’Assemblée nationale, le 1er Ministre a fixé les orientations et la stratégie dans le cadre du déconfinement. Si la date du 11 mai semble toujours maintenue, l’éxecutif met en garde contre la possibilité d’une deuxième vague. Pour les professionnels, télétravail et rassemblements limités seront de mises.

(Avec AFP)

"Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas", a prévu le 1er ministre Edouard Philippe lors de son discours à la tribune de l’Assemblée Nationale ce mardi 28 avril. Le chef du gouvernement exposait aujourd’hui les grandes lignes et orientations de sa stratégie dans le cadre d’une sortie de confinement. Et Edouard Philippe s’est voulu prudent insistant sur une sortie "progressive" rappelant ainsi "la possibilité d’une seconde vague imposant un retour au confinement". Voici les premiers points marquants et concernant avant tout les professionnels du BTP.

A commencer par le port du masque pour tous et notamment dans les transports publics où le masque sera obligatoire. Le 1er ministre a fait savoir que le particulier pourra ainsi s’en procurer dans tous les commerces. Parallèlement, il s’est fixé un objectif de réaliser des tests de grandeur nature à hauteur de 700 000 par semaine. Des tests qui seront pris en charge par l’Assurance maladie.

Le télétravail fortement reconnmandé

Par ailleurs, les déplacements interdépartementaux ou interrégionaux restent réduits «aux seuls motifs professionnels ou familiaux impérieux, pour des raisons évidentes de limitation de la circulation du virus», à la fin de la période de confinement le 11 mai. Par ailleurs, il sera interdit de se déplacer à plus de 100 km de son domicile.
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Pour les activités professionnelles comme privées, Edouard Philippe a rappelé que "déconfinement ne signifie pas pour autant rassemblements" et ces derniers seront donc limités sur la voie publique et dans les lieux privés à 10 personnes. Il en va de même pour les entreprises pour qui le télétravail "doit être maintenu partout où c’est possible au moins dans les trois prochaines semaines". Pour les personnes qui ne pourront pas télétravailler, «la pratique des horaires décalés dans l’entreprise doit être encouragée», a-t-il ajouté. Une mesure qui doit aussi limiter le recours aux transports publics.