Développées en collaboration avec l’IDRRIM, les deux nouvelles qualifications OPQIBI en inspection détaillée d’ouvrages d’art sont destinées aux prestataires d’ingénierie.
11.10 (Inspection détaillée d’ouvrages d’art courants) et 11.11 (Inspection détaillée d’ouvrages d’art non courants) sont les deux nouvelles qualifications de l’OPQIBI.
Elles ont pour objectif de sécuriser les maîtres d’ouvrage en attestant que les prestataires disposent bien des compétences requises pour ces missions, à savoir une technicité et une ingénierie spécifique. En outre, leur mise en place s’inscrit dans la volonté de développer une ingénierie de l’existant, à même de répondre aux enjeux de gestion patrimoniale des infrastructures, illustrés par divers incidents ces dernières années.
Parallèlement, le contenu de la qualification OPQIBI existante 18.20 « Diagnotic d’ouvrages d’art » a aussi été revu.
Cette qualification concerne tous les ouvrages d’art courants et repose sur le relevé exhaustif de l’état de toutes les parties d’ouvrage afin de caractériser toutes les anomalies visibles.
Cette qualification concerne tous les ouvrages d’art non courants tels que définis ci-après et repose sur le relevé exhaustif de l’état de toutes les parties d’ouvrage afin de caractériser toutes les anomalies visibles.
Les ouvrages non courants sont : - les ouvrages de franchissements non-courants (ouvrages possédant au moins une travée de plus de 40 mètres de portée) ; - les ponts mobiles, ponts à câbles, ponts béquilles ou ponts canaux ; - les murs de plus de 9 mètres de hauteur ; - les tranchées couvertes ou semi couvertes d’ouverture supérieure à 12 mètres ou de plus de 300 mètres de longueur ; - les tunnels creusés ou immergés ; - les grandes buses et voûtes d´ouverture supérieure de 8 mètres et/ou de faible couverture ; - les écluses et les barrages ; - les ouvrages portuaires, quais et digues, … - les VIPP ; - les murs de soutènement « terre armée » ; - les ouvrages de génie civil complexes.