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La rupture, en septembre dernier, d’un câble de précontrainte sur le pont de l’île de Ré aura levé le voile sur une erreur commise lors de la construction de l’ouvrage mis en service en 1988. Après un contrôle de l’ensemble du pont, il s’avère que d’autres câbles seront également remplacés. Sur les 218 câbles de précontrainte répartis dans les six viaducs composant le pont de l’île de Ré, trois se sont avérés fragilisés. Un premier dans le viaduc n° 2 s’est d’ailleurs rompu en septembre 2018. « Vraisemblablement, de la mousse de polyuréthane avait été mise en œuvre pour assurer l’étanchéité de la gaine lors de la construction du pont, explique Pierre-Marie Audoin-Dubreuil, directeur général des services du département de Charente-Maritime (17). La mousse a pénétré dans le câble en lieu et place du coulis de ciment. Cette situation a alors entraîné une lente et inexorable corrosion des torons d’acier qui composent les câbles de précontrainte. » Long de 220 m, de diamètre 20 cm pour un poids de 35 kg au mètre linéaire, chaque câble d’origine du pont est composé de 19 torons de 7 fils, soit 133 fils par câble. « La mousse de polyuréthane n’aurait pas dû être employée à l’époque. Dès que nous avons constaté sa présence, nous ne pouvions alors pas être certains qu’il n’y en ait pas dans les autres câbles », ajoute Pierre-Marie Audoin-Dubreuil.
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PUBLIÉ LE 25 MARS 2019
CHARLOTTE DIVET
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Article publié dans
BTP Magazine n° 319.
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