On estime que 60% des décès sur chantier sont attribués à des faits remontant avant le lancement des travaux. Lors d’une enquête, la cause première est la mauvaise organisation entre flux de matériaux, de machines et des processus sur le chantier. Pour éviter les accidents mortels, on peut donc adopter une approche coordonnée impliquant une bonne organisation du chantier, le respect des règles, un personnel bien formé et des machines bien entretenues.
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Tout le personnel sur le site doit être visible, et donc porter des EPI et rester conscients des dangers potentiels. Une culture "sans blâme/sans faute" devrait être instaurée afin que nul ne ressente le besoin de cacher les accidents mineurs ou ceux évités de justesse.
Enfin, les machines doivent impérativement être dotées de poignées et de marchepied pour garantir un usage sécurisé. Si le technicien peut rester au sol pendant l’entretien au lieu de grimper partout lors des interventions de maintenance, on réduit le risque de chutes. L’accessibilité des différents points de maintenance doit être facilitée. Enfin, une cabine ROPS/FOPS, des ceintures de sécurité, un bon éclairage, le moins d’angles morts possibles et la réduction des vibrations et du bruit, sont essentielles au bien être de l’opérateur.
Alarmes et caméras fleurissent, en ce sens. Et les constructeurs vont même plus loin désormais. Volvo CE a notamment sorti le Volvo Smart View, un dispositif de caméras offrant une vision virtuelle de la machine, ou encore le système Co-Pilot qui assiste l’opérateur dans sa conduite. Et ce n’est que le début. L’industrie planche maintenant sur des systèmes identifiant les personnes et les obstacles sur le chemin de la machine et corrigeant automatiquement la trajectoire pour prévenir les collisions.