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Les retards de livraison des grands projets ne s'arrangent pas

PUBLIÉ LE 2 MARS 2018
LA RÉDACTION
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Les retards de livraison des grands projets ne s'arrangent pas
Les investissements dans le bâtiment et les infrastructures sont au plus haut, mais en moyenne, les projets de grande envergure accusent un retard de plus de 20 mois !
 
Selon une étude réalisée par le McKinsey Global Institute, 98% des grands projets mondiaux ont dépassé de 80% le budget et accusent presque deux ans de retard. La mauvaise communication, le manque de travailleurs qualifiés et l’incapacité à s’adapter aux technologies modernes freinent la productivité. Le secteur pourrait cependant améliorer radicalement ses performances. Les technologies numériques telles que la télématique embarquée permettent aux gestionnaires de chantier d’accéder et d’analyser les donnes des machines.

En outre, les drones peuvent également jouer un rôle dans le suivi des progrès et identifier les retards en amont d’un chantier. Les drones les plus performants du marché offrent la cartographie 3D et une veille avec un temps de vol de 30 min et une autonomie de 7km. Alors que les analystes estiment que l’industrie atteindra 5 milliards de dollars au cours des deux prochaines années, seule une entreprise de construction sur dix utilise cette technologie.

John Bird, directeur général de Yarrows Aggregates, figure parmi les premiers à avoir adopté le système de pesage embarqué de Volvo CE et s’est récemment acquis les services des drones pour monitorer son site de 50 ha. Chaque mois, un drone survole un itinéraire prédéterminé et capture automatiquement les mesures de volume, le nombre de piles et le tonnage en quelques heures seulement.
 
Les start-up de la construction ont le coup d’oeil pour détecter et développer ces technologies. L’entreprise d’automatisation Doxel a ainsi conçu un système où les robots surveillent tous les aspects de la productivité du travail et utilisent ensuite des algorithmes pour relayer les progrès en termes de timing, de budget et de cible du projet. La société affirme qu’elle peut augmenter la productivité de 38%.

En parallèle, de nouvelles organisations du travail émergent. Au Royaume-Uni, Laura Florez a mis au point un algorithme de réduction de la productivité qui détermine la meilleure façon de placer le personnel sur un chantier en fonction de leur personnalité et de leurs compétences.
 
Une meilleure formation et des investissements accrus contribueront également à stimuler la productivité. Le gouvernement britannique s’est récemment engagé à investir 64 M£ dans les compétences numériques et de construction. Mais même si la formation évolue, comment les entreprises peuvent-elles empêcher les travailleurs de partir pour des emplois plus lucratifs ?

Selon l’Institut de recherche ADP, les salaires dans le secteur de la construction n’ont augmenté que de 2,3% dans l’industrie aux États-Unis l’année dernière, ce qui est bien inférieur à la moyenne nationale. Cela est dû en partie au fait que toute augmentation des salaires est financée dans le budget déjà tiré d’un projet.
 
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