Ce dimanche 26 juin, un référendum portant sur le fameux projet d’aéroport controversé de Notre-Dame-des-Landes a eu lieu en Loire-Atlantique. Résultats : 51,08% de participation, et un « oui » qui l’emporte à 55,17%. Immédiatement, le gouvernement a déclaré que le choix des électeurs serait respecté, tandis que les opposants réaffirment leur volonté de bloquer le processus.
 
55,17% des électeurs du département de Loire-Atlantique se sont donc déclarés en faveur de la construction de l’aéroport du Grand Ouest, qui se situerait à Notre-Dame-des-Landes. Dans la foulée, le président de la République François Hollande ainsi que le Premier ministre Manuel Valls ont indiqué que le résultat du référendum serait respecté, et que les travaux de la future plateforme aéroportuaire, dont la raison d’être est de transférer l’actuel site de Nantes à bonne distance de l’agglomération, pourraient commencer à l’automne. Un exécutif qui a également prévenu que les « zadistes », autrement dit les occupants des terres où devrait prendre place l’aéroport, vont devoir évacuer les lieux dès que possible.
 
Evidemment, les réactions n’ont pas tardé à pleuvoir du côté des opposants au projet, avec au premier rang les écologistes du parti Europe Ecologie-Les Verts : plusieurs responsables politiques ont parlé d’une « consultation illégitime », arguant que les défenseurs du projet, et donc du référendum, avaient usé « d’amalgames répétitifs », que les paramètres de la consultation étaient « biaisés » et qu’il fallait de toute manière attendre le verdict de la justice sur les recours qui sont toujours examinés à l’heure actuelle. Pas sûr donc que le sujet soit totalement clos.